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Tu prépares une levée de fonds et tu veux t’inspirer de ceux qui ont déjà réussi ? On t’a sélectionné 5 pitch decks de startups qui ont levé des millions, avec leurs enseignements clés pour construire le tien.
Par Melvin, CMO chez Nation
La réponse à la question « comment convaincre un investisseur ? » tient souvent dans un outil devenu culte dans l’écosystème startup : le pitch deck.
Ce document, généralement limité à une dizaine de slides, est aujourd’hui le passage obligé de toute levée de fonds. Pourtant, beaucoup d’entrepreneurs s’y cassent les dents. Certains passent des semaines à construire des présentations interminables, bourrées de chiffres, de jargon ou de graphismes compliqués… sans parvenir à captiver l’investisseur en face d’eux.
Or, si l’on regarde les grandes réussites de ces dernières années, un constat s’impose : la simplicité gagne toujours. Les startups qui ont levé des millions, voire des milliards n’avaient pas forcément les pitch decks les plus beaux ni les plus complets. En réalité, elles avaient surtout :
un récit clair (l’histoire de la startup et pourquoi elle existe),
une vision forte (le problème qu’elles veulent résoudre et l’impact qu’elles veulent avoir),
et quelques preuves concrètes de traction (des chiffres, même petits, mais qui démontrent que le marché répond déjà présent).
Pourquoi est-ce si important ? Parce qu’un investisseur, qu’il soit business angel ou VC, reçoit des dizaines de pitchs par semaine. Il n’a pas le temps de décortiquer 50 slides bourrées de texte. En revanche, il sait reconnaître une opportunité quand elle est mise en lumière de manière percutante.
C’est la raison pour laquelle nous avons sélectionné 5 pitch decks devenus célèbres, qui ont marqué l’histoire de leur startup. Ce ne sont pas seulement des documents visuellement intéressants : ce sont de véritables leçons stratégiques sur la manière de raconter son projet, de convaincre et de lever des fonds.
Dans les pages qui suivent, nous allons passer en revue ces 5 cas concrets :
N26 – La néobanque allemande qui a levé ses premiers millions en seed dès 2014.
Revolut – Le futur géant fintech qui a su convaincre très tôt grâce à un marché immense et une exécution rapide.
Alan – La startup française qui a bouleversé l’assurance santé avec un pitch centré sur le problème et l’équipe.
Sorare – L’exemple parfait d’un projet innovant qui a su séduire grâce à une vision disruptive autour des NFT.
Klarna – Le pionnier du “Buy Now, Pay Later”, devenu une des plus grandes fintech européennes.
Chaque exemple sera analysé selon le même canevas :
Levée : le montant et le contexte de la levée.
Contexte : où en était l’entreprise, quel était son marché.
Pitch deck : ce que contenait concrètement la présentation.
Ce qu’on peut en retenir : les leçons pratiques que tu peux appliquer à ton propre pitch.
L’objectif n’est pas de copier ces pitch decks à la lettre car chaque startup est unique mais de comprendre ce qui fait la force d’un bon récit entrepreneurial.
Si tu es en train de préparer ton propre pitch deck, tu découvriras ici des clés concrètes : comment formuler ton problème, comment mettre en valeur ta traction, comment rendre crédible ton équipe… et surtout comment captiver un investisseur en quelques minutes.
5 pitch decks de startups qui ont levé des millions (et ce que tu peux en retenir)
1. N26 – Lever €2M dès 2014 pour une banque mobile européenne
Levée : En 2014, N26 (encore appelée Number26 à l’époque) réussit un premier tour de table d’environ 2 millions de dollars en seed. À cette période, le marché bancaire européen est encore largement dominé par les acteurs traditionnels. Les startups de la fintech commencent à émerger, mais l’idée d’une “banque 100 % mobile” paraît encore très audacieuse.
Contexte : Les fondateurs, Valentin Stalf et Maximilian Tayenthal, partent d’un constat simple : les banques traditionnelles sont lentes, complexes et peu adaptées aux usages digitaux des nouvelles générations. Ouvrir un compte demande souvent plusieurs rendez-vous physiques, des papiers à signer et des délais interminables.
N26 propose l’inverse :
Un compte bancaire mobile s’ouvrant en quelques minutes, sans paperasse.
Une interface claire et ergonomique accessible sur smartphone.
Des services innovants comme la catégorisation des dépenses en temps réel, les virements instantanés ou encore le découvert automatisé.
En 2014, la startup compte déjà près de 200 000 utilisateurs et plus de 2 milliards d’euros de volume de transactions, ce qui crédibilise sa vision.
🔗 Découvrez le pitch deck de N26

Le pitch deck de N26 est resté dans les mémoires par sa clarté extrême. En quelques slides seulement, il posait :
Le problème : la banque traditionnelle est archaïque, compliquée, et ne parle pas aux jeunes générations.
La solution : une banque 100 % mobile, simple, transparente, pensée pour l’utilisateur.
Le marché : l’Europe, avec des centaines de millions de clients potentiels et une adoption rapide du smartphone.
La traction : déjà des utilisateurs actifs et un volume de transactions massif pour une startup aussi jeune.
L’équipe : deux fondateurs complémentaires, avec une expertise en finance et en innovation digitale.
Pas besoin de dizaines de graphiques ou de projections financières complexes : en quelques minutes, l’investisseur comprenait où était le problème, pourquoi la solution était pertinente et comment la traction validait cette vision.
Ce qu’on peut en retenir :
La simplicité d’abord : ton pitch deck doit pouvoir se résumer en une slide claire par idée. L’objectif est que même un investisseur distrait comprenne ton projet en 5 minutes.
La traction est reine : même quelques centaines ou milliers d’utilisateurs peuvent suffire à crédibiliser une solution si les chiffres montrent une adoption rapide.
La vision compte autant que le produit : N26 ne s’est pas contentée de montrer une app bancaire. Elle a présenté une nouvelle manière d’imaginer la banque, alignée avec un changement sociétal (le passage au mobile-first).
La rapidité d’exécution inspire confiance : le fait d’avoir déjà des volumes massifs de transactions dès la seed prouvait que l’équipe savait exécuter vite.
Si tu construis ton propre pitch deck, retiens de N26 l’importance de ne pas noyer ton investisseur sous trop de détails. Mets en avant ton problème, ta solution, ta traction et ton équipe. Le reste viendra plus tard dans les discussions.
2. Revolut – Lever £1,5 M (≈ €1,7 M) en Seed en 2015
Levée : En juillet 2015, Revolut boucle un tour de seed de 1,5 million de livres sterling, mené par Balderton Capital, avec le soutien de Seedcamp. À ce moment-là, la startup n’est encore qu’une jeune pousse avec une application de paiement et de change, mais son ambition est déjà immense : réinventer la banque à l’échelle mondiale.
Contexte : Le contexte de marché est crucial pour comprendre le succès de Revolut.
En 2015 :
Les frais bancaires liés aux paiements internationaux sont très élevés.
Les banques traditionnelles pratiquent des marges opaques sur les taux de change.
Les jeunes voyageurs, freelances et expatriés cherchent une solution plus simple, rapide et transparente.
Nikolay Storonsky (ancien trader) et Vlad Yatsenko (ingénieur) repèrent cette douleur : ils veulent permettre à n’importe qui d’ouvrir un compte en quelques minutes et de payer dans toutes les devises sans frais cachés.
Leur produit initial est clair : une carte bancaire reliée à une application mobile, offrant des paiements à taux de change réels, sans commissions abusives.
🔗 Découvrez le pitch deck de Revolut

Le pitch deck de Revolut met en avant plusieurs points clés :
Le problème : les banques traditionnelles prennent des marges excessives sur les paiements en devises et les transferts d’argent.
La solution : une carte + une application qui permettent de payer et d’envoyer de l’argent partout dans le monde au taux interbancaire réel.
Le marché : colossal, des milliards de transactions internationales chaque année, avec une clientèle cible mondiale.
La vision : devenir une super-app financière couvrant tous les besoins bancaires (paiements, cryptos, épargne, assurance…).
Les avantages compétitifs : rapidité, transparence, expérience utilisateur supérieure.
Le plan de croissance : acquisition via une offre simple et virale (“le compte qui ne prend pas de frais à l’étranger”), puis élargissement progressif des services.
Ce qui frappe, c’est la clarté de l’opportunité de marché. L’équipe ne vend pas seulement un produit, mais la promesse de transformer un secteur entier, avec une scalabilité internationale immédiate.
Ce qu’on peut en retenir :
Mets en avant un problème douloureux et universel : Revolut a touché une corde sensible (les frais bancaires que tout le monde déteste). Un bon pitch deck part toujours d’une frustration claire, que l’investisseur comprend personnellement.
Un marché massif séduit toujours : lever des fonds est plus simple si ton marché est énorme et global. Même si ton produit initial est simple, montre comment il peut s’élargir.
La vision “super-app” donne de la profondeur : Revolut ne s’est pas arrêté à un service de change. Ils ont pitché une plateforme capable d’ajouter de nouvelles verticales au fil du temps.
Le soutien d’acteurs établis renforce la crédibilité : mentionner Seedcamp ou Balderton dans le pitch deck a immédiatement rassuré les investisseurs.
L’enseignement clé : ton pitch deck ne doit pas seulement expliquer ce que tu fais aujourd’hui, mais aussi où tu peux aller demain. L’investisseur doit sentir qu’il ne finance pas un simple produit, mais une aventure à fort potentiel d’expansion.
3. Alan (Alan Santé) – Lever $28 M en Series A pour transformer l’assurance santé
Levée : En 2016, Alan lève 28 millions de dollars en Series A, un montant exceptionnel pour une startup française à un stade aussi précoce. L’opération est menée par Index Ventures, un fonds de référence, qui croit immédiatement en la vision ambitieuse des fondateurs. Cette levée positionne Alan comme une des premières grandes réussites de la “French Tech” dans la santé.
Contexte : Le marché de l’assurance santé est, à cette époque, l’un des plus complexes et verrouillés :
Les contrats sont illisibles, remplis de clauses incompréhensibles.
Les services sont lents : remboursement en plusieurs semaines, appels téléphoniques interminables.
Les clients, particuliers comme entreprises manquent de transparence et de simplicité.
Jean-Charles Samuelian et Charles Gorintin, les cofondateurs, ont identifié ce problème de fond : l’assurance santé n’a jamais été pensée pour l’utilisateur final. Leur vision : construire la première assurance santé digitale, claire et intuitive, à l’image des néobanques comme N26.
Leur première version de produit : une mutuelle en ligne, facile à souscrire, avec des remboursements rapides et une interface mobile-first. Mais dès le départ, Alan ne s’est pas présenté comme une simple mutuelle, mais comme une plateforme de santé.
🔗 Découvrez le pitch deck de Alan

Le pitch deck d’Alan illustre parfaitement la puissance d’un récit simple mais visionnaire :
Le problème : un secteur opaque, coûteux et pénible à utiliser.
La solution : une assurance santé moderne, simple et digitale, centrée sur l’utilisateur.
Le marché : colossal (des milliards dépensés chaque année en santé, avec un besoin universel).
La vision long terme : aller au-delà de l’assurance pour devenir le “hub de santé” des utilisateurs (télémédecine, prévention, services bien-être).
La traction : dès ses débuts, Alan a montré une adoption forte auprès des startups et PME, séduites par sa promesse de simplicité.
L’équipe : deux fondateurs crédibles, l’un avec une expertise produit/tech, l’autre avec une expérience en assurance.
La présentation ne s’encombrait pas de détails superflus : elle insistait sur la valeur utilisateur et sur la capacité d’exécution de l’équipe.
Ce qu’on peut en retenir :
Parlez au marché avec des mots simples : Alan a transformé un sujet complexe en un message clair : “une assurance santé simple et moderne”. Les investisseurs comme les clients comprennent immédiatement.
Valorisez l’équipe : dans des secteurs régulés et complexes, la crédibilité des fondateurs est cruciale. Alan a rassuré en montrant que l’équipe avait à la fois la vision et les compétences pour naviguer dans ce marché difficile.
Montrez une vision élargie : le produit initial était une assurance simple, mais le pitch deck expliquait déjà comment Alan deviendrait un acteur de santé global.
L’alignement avec des tendances lourdes : digitalisation, mobile-first, simplification. Alan a surfé sur des attentes claires et universelles.
L’enseignement clé : dans les secteurs complexes, un pitch deck doit faire l’inverse de la complexité : simplifier au maximum, mettre en avant le bénéfice utilisateur, et rassurer sur la capacité à exécuter.
4. Sorare – Lever des millions pour un projet NFT & fantasy football
Levée : Fondée en 2018 à Paris, Sorare réussit en seulement quelques années à attirer l’attention des plus grands investisseurs mondiaux. Entre 2019 et 2021, la startup lève successivement plusieurs tours, dont une Series A de $4M, puis une Series B de $50M, avant de réaliser en 2021 une levée record de $680M menée par SoftBank, valorisant l’entreprise à plus de 4 milliards de dollars.
Mais à l’origine, ce succès est parti d’un pitch deck centré sur une idée simple et audacieuse : combiner le fantasy football, déjà très populaire, avec la technologie émergente des NFT (tokens non fongibles).
Contexte : En 2018, le marché des NFT est encore balbutiant. Peu de gens en comprennent le potentiel, et encore moins son application concrète au sport. Mais les fondateurs, Nicolas Julia et Adrien Montfort, voient deux signaux forts :
Les fans de football adorent collectionner (cartes Panini, maillots, souvenirs).
Le marché du jeu en ligne et du fantasy sports est en plein essor.
Sorare imagine donc une plateforme où chaque carte de joueur est un NFT unique, que l’on peut acheter, échanger et utiliser dans un jeu de fantasy football mondial. Une idée disruptive, qui mélange passion, jeu et investissement numérique.
🔗 Découvrez le pitch deck de Sorare

Le pitch deck de Sorare mettait en avant :
Le problème : les fans de football n’ont aucun moyen digital d’exprimer et de valoriser leur passion de manière durable. Les cartes physiques sont limitées, et les jeux fantasy classiques n’ont pas de notion de rareté.
La solution : des cartes numériques officielles sous forme de NFT, permettant collection, échange et jeu compétitif.
Le marché : gigantesque, le football est le sport le plus populaire au monde, et le marché des jeux fantasy est en forte croissance.
La vision : devenir la référence mondiale du fantasy football, puis élargir le modèle à d’autres sports.
La traction initiale : partenariats avec des clubs de football pour obtenir des licences officielles, et premiers utilisateurs passionnés prêts à investir dans ces cartes.
L’originalité du pitch deck tenait à son impact émotionnel : il ne s’agissait pas seulement d’un produit tech, mais d’un projet capable de faire vibrer des millions de fans dans le monde.
Ce qu’on peut en retenir :
Faites vibrer vos investisseurs : un bon pitch deck ne se contente pas de montrer un business model, il suscite une émotion. Sorare a parlé au cœur (la passion du foot) autant qu’au portefeuille.
Misez sur la rareté et l’exclusivité : les NFT apportaient un élément clé : chaque carte était unique et donc précieuse. Un investisseur adore quand un produit intègre un levier de rareté.
Partir d’un marché géant : le football touche des milliards de personnes. Même si l’adoption des NFT était incertaine, le marché de départ était énorme, ce qui réduisait le risque perçu.
Vision d’expansion claire : commencer par le foot, puis élargir aux autres sports. L’investisseur voit immédiatement le potentiel de croissance.
L’enseignement clé : ton pitch deck doit non seulement montrer des chiffres, mais aussi raconter une histoire qui fait rêver. Si tu arrives à combiner logique business et impact émotionnel, tu maximises tes chances de convaincre.
5. Klarna – Lever des fonds historiques pour une fintech “Buy Now, Pay Later”
Levée : Fondée en 2005 à Stockholm, Klarna est l’une des plus anciennes fintechs européennes encore en activité. Dès ses premières années, la startup parvient à séduire des investisseurs grâce à un concept novateur : permettre aux consommateurs d’acheter en ligne et de payer plus tard, en toute simplicité.
Les premiers tours de financement de Klarna (notamment auprès de Sequoia Capital, un fonds de référence mondial) marquent un tournant : c’est la première fois qu’un VC américain de cette envergure mise sur une fintech scandinave. Au fil des ans, Klarna a multiplié les levées, atteignant une valorisation de plusieurs dizaines de milliards de dollars, avant de subir récemment la correction du marché des fintechs.
Contexte : Au début des années 2000, l’e-commerce explose, mais la confiance dans les paiements en ligne reste faible. Les consommateurs hésitent à utiliser leur carte bancaire, et beaucoup abandonnent leur panier par peur de se faire pirater ou simplement par manque de flexibilité financière.
Klarna répond à ce problème avec une solution simple : permettre d’acheter immédiatement, et de payer plus tard, soit en différé, soit en plusieurs fois. Cela sécurise l’expérience pour le client et augmente le taux de conversion pour les marchands.
En 2005, c’est une véritable rupture dans la manière de penser le paiement en ligne.
🔗 Découvrez le pitch deck de Klarna

Le pitch deck de Klarna (et ses déclinaisons au fil des levées) se concentrait sur plusieurs points :
Le problème : l’e-commerce perd des milliards chaque année à cause des abandons de panier et du manque de confiance des acheteurs.
La solution : une expérience d’achat simple, sans friction, où le client n’a plus à fournir ses coordonnées bancaires immédiatement.
Le marché : immense – avec la croissance de l’e-commerce, des centaines de millions de consommateurs sont concernés.
La traction initiale : Klarna a rapidement signé des partenariats avec des e-commerçants, prouvant que son modèle augmentait le chiffre d’affaires des boutiques.
La vision : devenir le standard du paiement en ligne en Europe, puis dans le monde.
Un autre élément clé du pitch : la gestion du risque. Klarna a montré très tôt qu’elle savait analyser les comportements clients et limiter les impayés grâce à des algorithmes propriétaires. Cet aspect était crucial pour rassurer les investisseurs.
Ce qu’on peut en retenir :
Un pitch deck doit aborder les objections majeures : Klarna a compris que les investisseurs seraient préoccupés par le risque d’impayés. Plutôt que de l’éviter, ils en ont fait un pilier de leur présentation en expliquant leur technologie de scoring.
Montrez l’impact concret sur vos clients B2B : dès la seed, Klarna prouvait qu’elle augmentait le chiffre d’affaires des e-commerçants. Les investisseurs aiment quand la valeur ajoutée est claire et mesurable.
Construisez un récit autour d’une tendance lourde : Klarna a surfé sur l’explosion de l’e-commerce. L’entreprise a montré qu’elle était alignée avec un mouvement de fond, et non une mode passagère.
L’importance d’un early partner prestigieux : avoir convaincu Sequoia a donné une crédibilité énorme à Klarna, ouvrant la porte à d’autres investisseurs.
L’enseignement clé à retenir de ces 5 exemples de pitch decks est simple : un pitch deck réussi ne se limite pas à présenter une idée séduisante. Il doit aller bien au-delà de l’effet “wahou” et anticiper toutes les questions que se poseraient des investisseurs, des partenaires potentiels ou même tes premiers clients.
Un bon pitch deck doit être à la fois clair, structuré et convaincant. Il raconte une histoire forte, mais appuyée sur des données concrètes : taille du marché, modèle économique, traction, risques identifiés, plan de croissance… Chaque slide doit répondre à une objection potentielle avant même qu’elle ne soit posée. C’est cette capacité à transformer une vision en un projet crédible qui fait toute la différence entre une présentation oubliée et un pitch deck qui ouvre des portes.
En étudiant les pitch decks de startups devenues des références mondiales, on comprend que le secret réside dans l’équilibre entre inspiration et pragmatisme. Oui, ton idée doit donner envie, mais elle doit aussi rassurer : prouver que tu as pensé à la régulation de ton marché, que tu sais comment générer des revenus, et que tu as un plan réaliste pour exécuter ta stratégie.
Si tu es en train de lancer ta startup en 2025, prends le temps de travailler ton pitch deck comme un véritable outil stratégique. Ce n’est pas seulement un support de présentation : c’est ta porte d’entrée vers les investisseurs, mais aussi un outil de clarté interne pour toi et ton équipe.
Enfin, n’oublie pas que le meilleur pitch deck est celui qui évolue avec ton projet. Mets-le à jour régulièrement au fur et à mesure que tu obtiens de la traction, affine ton business model ou adaptes ta stratégie. C’est un document vivant, qui doit grandir avec ta startup.
En résumé : un pitch deck percutant, c’est l’art de raconter ton histoire tout en répondant aux questions critiques. C’est cette combinaison d’émotion et de rationalité qui convaincra tes interlocuteurs de te suivre dans ton aventure.
À retenir pour ton propre pitch deck
Principes clés | À intégrer dans ton deck |
---|---|
Clarté de l’offre | Présente ton produit/solution en 1 phrase visuelle |
Traction crédible | Même modeste, chiffre cela via utilisateurs, volume… |
Vision et storytelling | Explique « pourquoi maintenant ? » et ta différenciation |
Crédibilité de l’équipe | Montre l’expertise ou l’expérience pertinente |
Format adapté | Seed = simple et percutant, Series A = plus de profondeur |
Par Melvin, CMO chez Nation
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